La cure de raisin ou ampélothérapie (du grec ampelos “vigne”) est connue depuis les temps les plus anciens pour l’action thérapeutique de ses grains. 

 

De différentes couleurs (du blanc doré pour le Chasselas, blanc-vert pour l’Italien, au noir violacé du Muscat d’Hambourg), sa pulpe est composée de sucres, d’acides malique et tartrique, de tanins, d’albuminoïdes et de matières gommeuses (pectine, mucilages…).

Sa richesse en vitamines : A, B1, B2, C et PP, en sels minéraux : potassium, calcium, phosphore, sodium, fer, permet de pratiquer une cure longue sans risque de carence. 

On lui reconnaît des propriétés antianémiques, antiasthéniques, désintoxiquantes hépathique et biliaire, digestives, diurétiques, énergétiques musculaires et nerveuses, laxatives, rafraîchissantes et reminéralisantes.

Selon sa couleur, il aura des indications différentes. Le blanc est plus diurétique, le noir plus astringent. On peut bien-sûr consommer les deux lors de la cure.

Parallèlement pendant la cure, il faut diminuer l’apport d’autres aliments, particulièrement les plus difficiles à digérer. 

Il est conseillé de consommer 1 à 2 kg (soit 700 à 1400 g de jus) par jour et à distance des repas.

Le mieux pour réussir sa cure est la monodiète, c’est à dire consommer uniquement du raisin sous sa forme entière ou en jus, pendant 1 à 3 semaines. Pour les novices, commencer par 2-3 jours, le temps d’un week-end par exemple, au calme ! Le système digestif ainsi mis au repos, la cure sera moins fatigante, plus désintoxiquante, et les nutriments mieux assimilés donc plus revitalisante. C’est ce dont l’organisme a besoin en cette saison d’automne, pour se préparer à l’hiver…

Il est bien-sûr impératif de consommer exclusivement du raisin biologique. On trouve également du raisin sans pépins en boutiques bio.

 

Excellente cure à tous !